Pièces Non Chauffées : 4 Éléments À Isoler

Pièces non chauffées : 4 éléments à isoler

Dans une habitation, les pièces non chauffées attenantes à des pièces chauffées créent des ponts thermiques. Bien qu’il ne s’agisse pas de lieux nécessitant du chauffage, ces pièces impactent l’efficacité énergétique du logement entier. Plusieurs éléments sont à isoler en priorité pour de meilleures performances.

Isolation : ce qu’il faut savoir sur les pièces non chauffées

Dans une pièce non chauffée, la température ne dépasse généralement pas 12 °C. Il s’agit de pièces comme le garage, la cave, le sous-sol, la buanderie, les extensions non chauffées ou encore des pièces se situant en dessous du niveau du sol.

Les pièces non chauffées sont de grosses sources de déperditions énergétiques, car elles contiennent souvent des ponts thermiques. Les fuites de chaleur ou de fraicheur se font par les cloisons attenantes, le plafond ou le sol. Ces déperditions thermiques se font des pièces chauffées vers celles qui ne le sont pas.

Pourquoi décider de mettre en place une solution d’isolation pour ces pièces ? Pour réaliser des économies d’énergie, pour un meilleur confort des occupants, pour une meilleure isolation phonique et aussi pour une valorisation immobilière du bien. Elle permet aussi de limiter les problèmes d’humidité et de se rapprocher des exigences de la RT 2012.

En termes d’isolation, le calorifugeage est une solution qui permet de considérablement réduire les déperditions thermiques sur le réseau hydraulique. On recommande généralement de réaliser un bilan énergétique avant de se lancer dans des travaux d’isolation.

Isolation Pièce Non Chauffée Calorifugeage

En quoi consiste le calorifugeage ?

Il consiste en l’isolation des tuyaux, des canalisations d’eau et de chauffage. Il concerne aussi les citernes, les chaudières et les réservoirs contenant de l’eau chaude et froide pour éviter la condensation et la perte de chaleur, ou du liquide caloporteur. Quand ces équipements sont installés dans des pièces non chauffées, ils contribuent grandement aux déperditions de chaleur. Cela entraîne donc une surconsommation énergétique pour chauffer le logement, ce qui augmente automatiquement les montants de facture.

Le calorifugeage protège aussi les canalisations et les tuyaux des dégâts pouvant être causés par le gel. Ces dégâts peuvent mettre votre installation tout entière à l’arrêt. De plus, le gel peut déformer, voire même abimer les canalisations ou les tuyaux.

Pour le calorifugeage, le type d’isolant utilisé dépendra de la taille des tuyaux et de leur longueur en particulier. Le professionnel qui l’installera devra tenir compte des singularités du réseau pour évaluer la solution la plus adaptée. Il s’agit généralement de matériaux d’origine naturelle ou synthétique, recouverts d’un revêtement protecteur en aluminium, toile de plâtre ou PVC.

Le calorifugeage présente de nombreux avantages. Il permet de supprimer les ponts thermiques, et donc les déperditions énergétiques, du réseau hydraulique et apporte un meilleur confort thermique. Ce chantier est également éligible aux CEE. Si vous remplissez certaines conditions, vous pourrez les utiliser pour financer une partie ou l’ensemble de ces travaux.

L’isolation des points singuliers

Parmi ce qu’on appelle les points singuliers, vous avez par exemple les robinets, les vannes, les clapets, etc. Ce sont des éléments qui permettent de joindre des segments de tuyauteries. Ils se retrouvent le plus souvent dans les pièces non chauffées dans une habitation.

Le recouvrement des points singuliers se fait généralement avec un matelas ou une housse isolante. Le professionnel agréé doit d’abord identifier les points singuliers dans le logement, choisir la couverture isolante la plus adaptée, avant de procéder à la pose.

Il existe des normes spécifiques pour ce type d’isolation, leurs matériaux doivent notamment se conformer aux normes fixées par l’ADEME. De plus, les travaux doivent avoir été réalisés par un professionnel agréé pour pouvoir prétendre aux CEE par la suite. On note également que l’installation doit être conforme à la réglementation de la fiche standardisée BAR-TH-161.

Pourquoi isoler les points singuliers ? Cette opération contribue à une température plus constante et plus homogène dans tout le circuit hydraulique. Les meilleurs résultats sont obtenus quand l’isolation des points singuliers est combinée au calorifugeage. Un autre avantage réside dans le fait que l’installation se retire facilement. Elle n’entrave donc pas la maintenance de l’installation.

L’isolation des cloisons attenantes

Dans le logement, les déperditions énergétiques ou thermiques peuvent aussi se faire par les cloisons attenantes à la pièce non chauffée. On isole alors cette cloison pour limiter les déperditions de chaleur. Cela assure de meilleures performances acoustiques et thermiques. L’isolation de cloison attenante est courante pour un garage, un cellier ou un atelier.

L’isolation se fait au moyen d’un panneau ou d’une cloison isolante. Ils sont souvent associés à de la laine de verre pour une meilleure isolation phonique. On peut aussi utiliser uniquement de l’isolant sur la paroi mitoyenne au logement, sous la forme de rouleaux montés sur une ossature métallique.

On peut aussi penser à l’isolation des ouvertures, surtout si elles ne sont pas orientées côté sud. On prêtera une attention particulière à la qualité des vitrages et du châssis pour améliorer l’isolation de la pièce non chauffée. Le triple vitrage est particulièrement recommandé.

Isolation Cloison Pièce Non Chauffée

Isoler la pièce au-dessus d’une pièce non chauffée

Si la pièce non chauffée se trouve en dessous d’une autre chauffée, les déperditions se feront au niveau du sol de cette dernière. En fonction de l‘accessibilité de la pièce non chauffée, l’isolation se fera soit par le plafond de cette dernière, soit par le sol de la pièce qui se trouve au-dessus.

Pour le plafond, il s’agit généralement de la pose d’un faux plafond. On y insère ensuite de l’isolant, comme de la laine de verre, ou tout simplement en fixant directement des matériaux isolants. Il peut s’agir de dalles de polystyrène extrudé, de polyuréthane ou encore de panneaux de liège. En ce qui concerne l’isolation du sol, une grande épaisseur, en particulier par l’extérieur, entraîne un retour d’isolant. Les ponts thermiques sont alors écartés.

Parfois l’isolation du plafond et du sol seront toutes deux réalisées ensemble pour permettre les meilleures performances en termes d’isolation. C’est par exemple le cas au-dessus d’une cave ou d’un garage. Ce type d’isolation permet d’éliminer la sensation de sol froid et aussi d’éviter que l’humidité ne remonte. Cette solution a l’avantage d’être plutôt abordable et aussi d’être facile à mettre en œuvre.

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