Un projet immobilier nécessite un financement assez considérable. Il est souvent difficile de réussir à financer un projet immobilier à 100 %. D’ailleurs, nombreux sont les spécialistes qui déconseillent d’investir entièrement avec vos propres fonds. Vous devez alors trouver des solutions de financement. Il existe différents prêts et dispositifs vous permettant d’aboutir à votre projet. Découvrez ici les solutions de financement les plus efficaces pour réaliser un bon projet.
Diminuez votre endettement pour financer votre projet immobilier grâce au rachat de crédit
Votre projet immobilier peut trouver preneur auprès d’une banque partenaire que vous ayez un apport personnel ou pas. Les crédits consentis sur de courtes durées vont diminuer votre capacité d’emprunt. Vous avez la possibilité de racheter vos crédits en cours et ainsi d’être votre projet immobilier. Il est alors conseillé de recourir à un courtier en rachat de crédit. Cet intermédiaire vous permettra de bénéficier de la meilleure offre. Le rachat de crédit vous permet de conserver votre apport personnel afin d’obtenir un taux plus favorable. Vous aurez également la possibilité de bénéficier du prêt à taux zéro, du 1 % patronal ou d’un autre prêt aidé si vous y êtes éligible.
Le prêt à taux zéro
Le prêt à taux zéro (PTZ) est un crédit remboursable avec 0 % d’intérêt. Ce type de prêts est accessible sous certaines conditions. Pour bénéficier du PTZ, il faut être un primo-accédant. C’est-à-dire que vous n’êtes pas propriétaire d’une résidence principale au cours des deux dernières années. Le bien immobilier doit également se trouver dans une zone B2 ou C.
Avec le PTZ, vous pouvez couvrir jusqu’à 40 % du coût total de votre projet immobilier. Le PTZ peut également être utilisé pour le financement des travaux représentant au moins 25 % du coût total de l’opération. Il peut s’agir des travaux de modernisation, d’amélioration, d’aménagement, d’assainissement, etc.
Utilisez l’épargne pour payer l’apport personnel
Afin de mieux faire face à votre projet immobilier, pensez à prévoir le budget nécessaire. Un projet immobilier est couplé par le besoin de réaliser un apport constitué de fonds propres. Cette somme est indispensable, car il est bien plus difficile d’emprunter un crédit immobilier sans apport.
L’épargne permet également de solder le paiement des frais de notaire et d’éviter à la banque de les prendre en compte dans le plan de financement. L’emprunteur va alors bénéficier d’un taux de crédit immobilier qui ne sera pas désavantagé par le besoin d’obtenir le montant nécessaire aux frais de notaire. De plus, une épargne pour le crédit immobilier jouera un rôle de sécurité pour la suite.
Le crédit à la consommation
Le crédit à la consommation est un crédit personnel que l’emprunteur peut utiliser selon ses envies. En effet, aucun justificatif ne vous sera demandé quant à l’utilisation ou à la destination des fonds. En revanche, vous ne pouvez pas obtenir plus de 75 000 euros.
La durée de remboursement va dépendre de votre capacité à rembourser. Cependant, elle peut s’étaler jusqu’à 7 ans. Le crédit à la consommation fait partie des solutions de financement d’un projet immobilier, mais vous ne devez pas le combiner avec un prêt immobilier. Cela risquerait de nuire fortement à votre taux d’endettement.
Le prêt affecté
Contrairement au crédit à la consommation qui ne nécessite pas de justificatifs, le crédit affecté doit être justifié par des devis et des factures. Comme son nom l’indique, le prêt ne concerne que les travaux. Avec ce crédit à la consommation, on ne vous demandera pas de justificatifs, le crédit affecté doit être justifié par des devis et des factures.
Comme son nom l’indique, le prêt doit ainsi être affecté uniquement à des travaux. Vous pouvez faire ce type de prêt auprès d’une banque ou au niveau des établissements bancaires. Vous pourrez emprunter jusqu’à 75 000 euros, si votre projet immobilier consiste à faire l’aménagement, la rénovation ou encore l’extension de votre logement. Le remboursement peut se faire sur une période pouvant aller jusqu’à 10 ans et les taux d’intérêt varient entre 2,5 et 10 %.